Calcaire Kanfanar et Villebois
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Maîtrise d'œuvre : Strates Architecture et Martine Rascle
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1200 m² de béton désactivé.
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900 m² de pavés calcaire.
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2 km de bordures granit et calcaire.
Durée du chantier : 4 mois
27 janvier 2014 : Création du tunnel mode doux de la Croix Rousse et renaissance de la place Chazette en calcaire villebois et kanfanar
Ce nouveau tube, créé en parallèle au tunnel routier, est un tube de sécurité dédié aux transports en commun et aux modes doux. La création du tunnel routier, en 1952, avait porté en son temps un coup fatal à l’historique place Chazette : elle n’était plus qu’un espace découpé par des bretelles d’accès au tunnel, où un trafic de transit dense se mêlait à la circulation riveraine. Soixante ans plus tard, les travaux du second tunnel, lui redonnent un statut de place à part entière. Dans le nouveau projet, conçu puis supervisé par le cabinet Strates architecture, assisté de la paysagiste Martine Rascle, les anciennes voies d’accès ont été supprimées. Ne subsistent que l’allée de desserte des immeubles à sens unique et celle du stationnement. La nouvelle place adopte des chemins parallèles et perpendiculaires, selon le modèle du jardin.Au sud, la liaison avec la rue Royale se fait par un large escalier en « origami » qui mène naturellement au passage souterrain, doublé par un cheminement en pente douce pour personnes à mobilité réduite. Tous ces bétons ont dû mobiliser la présence d’une grue mobile étant donné leurs zones d’accès difficiles. Les chemins, places et escaliers sont réalisés en pavés calcaires de Croatie posés en tresse, un motif dont les courbes apportent de la douceur au sol minéral. En charge de tous les travaux d'aménagement qualitatifs d'accès aux tunnels, et de la place Chazette, les équipes de l’entreprise De Filippis ont dû poser près de 2 kms de bordures granit et calcaires, couler 1200 m² de béton désactivé et poser plus de 900m² de pavés calcaires, le tout à réaliser en moins de 3 mois. Les conditions climatiques particulièrement froides pour les derniers travaux, ne devaient en aucun cas venir perturber le planning, c’est pourquoi certains jours, le bâchage des sols et des bétons avec soufflement d’air chaud était nécessaire.